En fonction de notre vécu et/ou de notre personnalité propre, nous pouvons souhaiter adopter un chien pour de multiples raisons. On peut citer quelques cas de figure sur lesquels on sera amené à revenir ultérieurement.
Quelle que soit la raison, elle ne doit de toute façon jamais être suivie de précipitation, car l’introduction d’un animal au sein du système qu’il va former avec sa nouvelle famille nécessite une réflexion en toute connaissance de cause. En effet, même si le chien est naturellement un animal social, il n’en demeure pas moins qu’il possède des besoins, propres à son espèce, qu’il est indispensable de combler pour une bonne intégration. Si l’intégration n’est pas réussie, le chien va développer des comportements indésirables, voire de soi-disant troubles du comportement dont il sera tenu pour seul responsable, et qui peuvent mener à sa mise à l’écart, à sa médication injustifiée, à sa « rééducation » par un dressage drastique, à son abandon ou même à son euthanasie…
Il n’y a pas si longtemps, le chien avait essentiellement une fonction utilitaire (chien de troupeaux, de garde…). L’évolution de la société, avec l’urbanisation, la tertiarisation et l’appauvrissement du lien social, a entrainé le besoin et l’essor du chien familier dont on attend toujours plus. Sachant cela, avant de se lancer dans ce qui peut être la plus belle des aventures comme le pire des cauchemars, il est indispensable de prendre conscience de tout ce qu’implique l’acquisition d’un chien.
Le chien a des besoins physiques (boire, manger, dormir, bouger…), des besoins mentaux (creuser, chasser, explorer, jouer, réfléchir…) et des besoins émotionnels (s’éviter la peur et la douleur, avoir des interactions intra et interspécifiques…).
OUI, si je peux :
NON si je ne suis pas sûr(e) d’en être capable. Mieux vaut alors que je m’abstienne, car m’obstiner dans mon désir de chien ne serait que pur égoïsme de ma part et me conduirait immanquablement